Le Royaume de Tetralzyne et les 3 Empires (ft. Ereshi)

/!\ Ce RP se déroule environ 300 ans Waisukïens (+/- 1200ans humains) avant les évènements du forum /!\

Voila trois ans qu'il se battait. Trois longues années à diriger des hommes et des femmes de toutes races et de toutes origines au combat pour leur liberté. Mais ce n'avais jamais été sa motivation. A la base, le jeune Edward voulait seulement se faire remarquer. Puis il a été suivi par deux, vingt, soixante, trois cents, milles personnes et bien plus maintenant. Il était le leader d'une grande armée, un peu moins bien équipée et disciplinée que leurs adversaires.
Et en face, ce n'était pas rien. Trois puissants empires : Rahel, la Première Nation, "mère" des autres. Noiturloze, l'Empire le plus récent mais sûrement le plus avancé en terme de technologie. Pour finir, Denry. Cet empire là était très dur avec ces citoyens, et le moindre écart vous amenais soit à la prison, soit à la potence.
Les forces ennemies étaient bien plus nombreuses et puissantes, si bien qu'il fallait souvent se cacher et subir des pertes considérables pour la prise d'un petit objectif.


En l'an 1067, ce petit chef militaire fut nommé roi par ses soldats. Et l'année d'après il décida de s'installer dans les ruines de la grand cité de Miadne, dans l'Est de l'Empire Denrien. Normalement, personne n'avait le droit d'y pénétrer. C'était comme un traité mondial : Ceux entrant dans la ville fantôme seront exécutés. Cependant, cela n'empêcha pas l'installation d'Edward Dubaern et son armée.
Les restes des lieux se décomposaient encore. On pouvait y distinguer des traces de bataille d'une grande violence. Sûrement des Kazeirneros tels l'Empereur Haiiryuu III ou l'Impératrice Kyuuro IV. Les bâtiments, quand ils étaient encore un minimum debout, penchaient tous vers le centre de la ville.
C'est là, dans ce fameux centre, plus précisément dans les ruines de ce qui semblait être autrefois un lieu de culte, les murs étant encore debout et fièrement droits, avec seulement le toit manquant, que l'armée de Dubaern trouva une sorte de grand cube noir d'un mètre de côté. Il avait l'air aussi vieux que les dégâts, et semblait avoir quelque chose de gravé mais personne ne savait ce qu'il semblait être écrit, et ils finirent tous par perdre intérêt.

Tous sauf Edward Dubaern, qui pendant plusieurs mois travailla à traduire ce qui semblait être là. Rien, mais sur un mur de la cité, il avait pus déchiffrer un message disant, de manière simple : "N'ouvrez jamais la Boîte".
Pour lui, la fameuse Boîte était ce cube. Il était donc, d'après cette inscription, possible de l'ouvrir. Le roi passa donc plusieurs mois entiers, dormant et mangeant à peine, à travailler pour trouver le moyen d'activer le mécanisme. Au fur et à mesure qu'il restait près de cette boîte, il semblait devenir de plus en plus imprévisible. Comme si, peu à peu, la raison faisait place à la folie.

Ce n'est que très tard dans l'année 1068 qu'il compris que pour l'ouvrir, il faudrait une grande puissance, une puissance équivalente à un Hozeir entraîné tel Byrako Lastime, la mère de la première Impératrice, Kyuuro I.
Mais avant qu'il ne trouve comment obtenir tant de force, les empires l'avait découvert. C'était une attaque sur six fronts : Trois offensives terrestres et trois opérations aériennes.
L'ennemi allait donc être là d'une minute à l'autre. Et au vu de leur armement, ce serait la bataille du quitte ou double.

Restant aux côtés de la Boîte, accompagné de ses plus puissants soldats Nerangos et Wabizuas, le stress et la peur commençaient à monter en lui. Edward décida de s'asseoir près de sa trouvaille quand sa vision devint trouble. Il en fit part à son entourage, et le médecin du groupe l'examina, sans trouver de cause à cela. Sa tête lui faisait mal. Il entendait des voix. Beaucoup de voix. Elles lui disaient d'ouvrir tout de suite une "prison noire".
Peu de temps après, il se mis à rire comme un dégénéré. En se levant, il demanda au toubib de lui couper la peau de l'avant bras droit, comme pour une opération. Après avoir hésité, le professionnel de santé s'exécuta, un peu inquiet par l'état mental de son dirigeant.
Tout de suite après, le roi se mis en tailleur et regarda chacun de ses camarades. Il semblait avoir repris ses esprits et se tenait au niveau du coude droit pour empêcher le sang de circuler là où la peau était ouverte.

Je vais faire quelque chose de fou. Cette situation est désespérée, et nous avons besoin de tenter quelque chose qui l'est tout autant. lança-t-il, en ravalant sa salive régulièrement.
Que chacun d'entre vous me mette son élément sur mon ouverture. Vous maîtrisez le feu ? Mettez moi le feu. Vous maîtriser la foudre ? Électrisez moi. Vous avez compris ce que je veux dire.

Seuls trois personnes obéirent à cela. Tout d'abord, le médecin, qui fourni une glace noire. Ensuite, il reçu deux flammes : Une rouge et une blanche.
Le roi posa ensuite sa main sur le centre d'une des faces du cube et marmonnait des choses incompréhensible. On aurait dit qu'il se parlait à lui même avec différentes voix sortant de sa bouche.

A ce moment, le sol trembla dans toute la zone, et s'effondra sous les pieds d'Edward et de ses soldats proches. La Boîte lévitait et semblait grandir. Soudainement, il y eu comme une explosion qui partait de cette dernière. La moitié basse tomba violemment au sol, non loin du médecin, tandis que le reste avait disparu dans une colonne d'énergie instable et difficile à décrire. Les avions de tout le secteur s'écrasèrent d'un coup, les bâtiments penchaient maintenant vers l'extérieur de la ville, les nuages furent percés et on pouvait voir le ciel comme déchiré par cela. Quelque chose avait commencé, et ce n'allait pas être quelque chose d'agréable...

Errant parmi les étoiles, deux jeunes frères passaient le temps en jouant. Le premier créait des formes fantastiques pour se distraire ; le second, plus consciencieux, les faisait disparaître quand le premier n’en avait plus que faire.
Dans le ciel noir, parmi les étoiles, une petite planète se forma. En la voyant, le plus jeune des frères sourit et s’écria :
« Grand frère, grand frère ! Regarde ces êtres et cette terre ! Mettons ce monde sans dessus dessous, et regardons comme ils deviendront fous ! »
Mais le grand frère secoua la tête et dit :
« Petit frère, petit frère… Ce n’est pas une bonne chose à faire. Laisse ces êtres en paix, après tout ils ne t’ont rien fait. »
Quand le plus sage s’endormit, le plus turbulent sortit. Il transforma le monde, il le couvrit de folie, il y sema le chaos, puis en riant sous cape, il alla prendre du repos.
Le grand frère s’éveilla et vit le monde torturé. Sans dire un mot, il effaça le chaos, mais les habitants du monde étaient devenus fous, et ils le sont restés.

Errant parmi les étoiles, deux jeunes frères passaient le temps en jouant. Le premier n’avait de cesse de fabriquer des choses aussi bizarres que dangereuses ; le second les détruisait quand elles devenaient trop monstrueuses.
Dans le ciel noir, parmi les étoiles, une petite planète se forma. En la voyant, le plus jeune des frères sourit et s’écria :
« Grand frère, grand frère ! Regarde ces êtres et cette terre ! Mettons ce monde sans dessus dessous, et regardons comme ils deviendront fous ! »
Mais le grand frère secoua la tête et dit :
« Petit frère, petit frère… Ce n’est pas une bonne chose à faire. Laisse ces êtres en paix, après tout ils ne t’ont rien fait. »
Quand le plus sage s’endormit, le plus turbulent sortit. Il transforma le monde, il le couvrit de folie, il y sema le chaos, puis en riant sous cape, il alla prendre du repos.
Le grand frère s’éveilla et vit le monde torturé. Il effaça la folie, mais cette fois-ci il dit :
« Petit frère, petit frère ! Pourquoi as-tu tourmenté ces deux planètes dont les habitants vivaient en paix ? »
Le petit frère répondit :
« Pardonne-moi, grand frère, c’était plus fort que moi ! Mais je te jure que je ne le referai pas ! »

Errant parmi les étoiles, les deux frères découvrirent un monde étrange, où un empereur leur offrit refuge. Le jeune frère y faisait n’importe quoi, mais toujours son aîné rétablissait la loi.
Un jour, le plus jeune frère, las de rester calme, s’écria :
« Grand frère, grand frère ! Je voudrais m’amuser avec cette terre ! Mettons ce monde sans dessus dessous, et regardons comme les gens deviendront fous ! »
Mais le grand frère secoua la tête et dit :
« Petit frère, petit frère… Ce n’est pas une bonne chose à faire. L’empereur nous a accueilli, il nous a offert gîte et joie, et tu voudrais récompenser ainsi la mansuétude d’un roi ? »
Quand le plus sage s’endormit, le plus turbulent sortit. Le monde il mit sans dessus dessous, les habitants il rendit fous, mais il fit pire encore en conduisant plusieurs êtres à la mort.
Quand l’empereur s’éveilla, il entra dans une grande colère. Il alla aussitôt voir l’aîné, le raisonnable, qui alla parler à son frère.
« Petit frère, que t’ai-je dit ? Pourquoi as-tu désobéi ? »
Ce à quoi le plus jeune, impertinent et menteur, répondit :
« Grand frère, grand frère, c’était plus fort que moi ! Je suis désolé, je t’assure, je ne le referai pas ! »
Mais cette fois-ci, le grand frère ne fut pas dupe.

Parmi les étoiles, sur la planète dévastée, les deux frères se battirent pendant des jours et des nuits entières.
Autrefois meilleurs amis du monde, ils s’affrontèrent, les liens du sang ne pouvant les protéger de la guerre.
L’empereur observait le combat, sachant qu’intervenir ne ferait qu’empirer la bataille sans merci à laquelle les jumeaux se livrèrent.
Pendant des jours et des nuits, les frères combattirent. L’un pour l’honneur, l’autre pour son plaisir.
Puis finalement la raison l’emporta sur le cœur ; le plus jeune fut défait et emprisonné dans une geôle d’où jamais il ne s’échapperait.
L’empereur accueillit l’aîné en héros, mais il était triste et abattu. Son frère était martyr de sa négligence : comme toutes les guerres, il n’y avait que des vaincus.
Peut-être qu’un jour le jeune frère, assagi par sa captivité, reviendra et ne troublera plus la paix de royaumes entiers.


_____________



Des milliers d'années à attendre là, et enfin l'opportunité s'était présentée.
La seule chose que le prisonnier savait, c'était qu'il y avait autre chose ailleurs. Ailleurs quoi? Quelle chose? Il ne savait pas mais il avait, en lui, l'impression qu'il n'était pas tout seul dans cet endroit.
Oh, il n'était jamais vraiment seul. Pas plus tard qu'hier il avait discuté avec un pois chiche géant aux yeux lumineux, avec d'énormes oreilles. Mais il y avait, quelque part, des choses qui échappaient à son contrôle. C'était logique... Sinon, pourquoi y avait-il ces grands murs noirs autour de lui?
Il pouvait faire semblant de les écarter. L'intérieur de son monde pouvait être modifié à volonté. Il pouvait étendre les lois de la physique, les briser et les piétiner sans être puni. Mais il savait qu'autour de lui, il y avait autre chose. Il était enfermé.
Il ne savait pas pourquoi, ne se rappelait pas pourquoi. En fait il ne savait même pas qu'il avait des souvenirs. La seule chose qu'il voulait, c'était voir dehors et regarder ceux qu'il ne contrôlait pas. Leur montrer ce qu'il pouvait faire et s'amuser à fond avec eux. Après tout, il était le gars le plus drôle qu'il connaissait.

Et puis... Et puis tout doucement, il avait commencé à apercevoir quelque chose derrière ces murs. Quelque chose comme un monstre ou des flans ou bien des bouches ou quelque chose comme ça. Il y avait autre chose. Un autre monde qui n'attendait que lui, un endroit où il allait pouvoir bien s'amuser.
Des choses essayaient de venir le voir. Alors il communiquait de toutes ses forces. Il envoyait plein de trucs rigolos partout. Des paillettes qui se transformaient en squelettes, des dragons de bouillabaisse, des cris des hurlements des blagues qui ne faisaient aucun sens de l'hystérie des monstres...
Puis petit à petit, les autres avaient répondu. La présence par-delà la cage noire semblait se rapprocher de lui, de plus en plus, à tel point qu'il pouvait tout entendre. Les murs noirs s'effritaient. Et il voyait les choses, dehors. Elles étaient laides, elles n'était pas drôles, rien n'était bien dans cet endroit à l'extérieur. Tout était tellement bateau, terne, sale, poussiéreux. Cet endroit avait besoin d'un peu de... lui.

Et ça tombait bien, parce que maintenant, il pouvait voir que le noir n'existait plus.


...
Les soldats d'Edward Dubaern poussèrent un cri d'horreur quand les nuages prirent des formes abominables. Un coeur humain, des reins, un tendon, des insectes géants, une dent trouée, un bec d'oiseau arraché, un crâne... Ensuite, vint la pluie, une pluie bizarrement chaude et moussue, parfois froide et dure, ou même tiède et vaporeuse.
Du café au lait qui tombait du ciel... Et deux pas plus loin, c'était une douche de sang... Et d'autres liquides qui n'avaient rien à faire dans des nuages.

Une énergie incommensurable s'échappait du cube mystérieux et tout à coup, la ville entière commença à trembler, à se replier sur elle-même... Des coups sourds résonnèrent. Toutes les manœuvres militaires extérieures s'arrêtèrent aussitôt: d'énormes tentacules sortant du sol ouvraient des bouches menaçantes, menaçant d'engloutir les soldats. D'ailleurs elles ne firent pas que menacer, elles décidèrent de passer à l'action.

Tout s'arrêtait, tout se taisait, seuls les cris terrifiants des monstruosités sorties de cette boîte de Pandore waisukienne se faisaient entendre. Bouche bée, l'armée d'Edward Dubaern regardait une étrange silhouette émergeant dans un étrange faisceau de lumière, une silhouette d'un jeune homme qui... se transforma d'un seul coup en un cornet de glace ailé. Avec un oeil bleu électrique et rose fluo à la place de la boule.

Un nuage tomba du ciel, et se transforma en un énorme trou vide, entièrement noir, comme si la lumière même n'y entrait pas. Le trou s'anima alors tel une bouche et partit dans un grand rire, pendant que le cornet de glace bizarre tourbillonnait sur lui-même...

Salut la compagnie et merci pour l'accueil! Je peux vous aider? Oh vous savez quoi, je vais juste faire des trucs et voir si ça vous plaît. Si ça vous plaît pas bah c'est pas grave, BOUM!

Sur ces paroles, la terre se mit à trembler, et la ville de Miadne quitta le sol comme une flèche. Les bâtiments s'envolaient, devenant des trucs aussi étranges que des poires à voile, des yeux en compote, des phénix d'eau ou autre genre de monstres... Toute entière la cité se métamorphosait durant son ascension vertigineuse, pendant que les cris de terreur des soldats résonnaient dans la plaine...

Pour Edward, peu importe ce qui était entrain de se passer. Il était maintenant entrain de gagner ! Toujours plus fou, il rassura les troupes de son camp qui étaient restées à leurs postes. Après tout, il n'y avait presque plus personne en face. La force aérienne de l'ennemi avait été anéantie et le peu d'ennemis au sol encore présents semblaient tétanisés.

Cependant, trois grandes puissances se firent ressentir. Au loin on pouvait apercevoir justement trois silhouettes humaines s'approcher du champ de bataille. Avançant parmi les ruines, le terrain accidenté, la poussière soulevé par la bataille et le bruit épouvantable des bâtiments s'arrachant du sol, ces personnes semblaient au dessus de tout ça. Le roi Dubaern, ayant perdu toute notion du danger, ignora les avertissements de sa section d'élite et alla à leur rencontre. Deux hommes, dont un très musclé, et une femme. Les regardant droit dans les yeux, il finit par prendre la parole.

Mais c'est que je vous reconnais ! Toi le baraqué, t'es Anvil Gearfield, gros malade de la Grande Guerre. L'autre péquenaud a pénis c'est Haiiryuu trois alias Haiiryuu la Lopette. Et pour finir on a Kyuuro...deux ? Quatre ? Je sais plus et je m'en fous en fait. Qu'est-ce que vous faîtes ici ?

Pas de réponse. L'Empereur et son Maréchal, l'homme du nom d'Anvil, changèrent brusquement de forme. Pareil pour l'Impératrice. Tous les trois étaient devenus des Kazeirneros. Commençant à craindre pour sa vie, Edward recula pas à pas. C'est alors que les deux mâles s'envolèrent pour aller attaquer le...Machin arrivé plus tôt.
Quant à l'Impératrice...Elle planta simplement une de ses plumes dans le cœur du Roi, espérant le tuer sans douleurs.

Sauf que l'effet escompté n'eut pas lieu. Bien au contraire. L'esprit embrouillé par le Chaos et intensifié par Kyuuro, qui est la Kazeirnero de la Luxure ([Hors RP]Si, si ça existe. Mais c'est inutile.[/Hors RP]), l'humain resta debout, à fixer la femme.
Soudainement, il se mis à rire à gorge déployée. Son corps devenait plus fin, sa peau palissait à vu d’œil, ses cheveux passaient du brun au noir et ses yeux devenaient gris à fond orange au lieu de blanc.
A un moment, ses jambes étaient devenues assez fin pour que son pantalon, ainsi que son caleçon, tombe. Mais rien. Il n'avait plus de parties génitales. Sa chemise paraissait minuscule et son manteau ressemblait à un gilet sans manches tellement il avait grandit.
Le roi finit par retirer ces quelques bouts de tissus, et on voyait maintenant toute sa nouvelle peau, aussi blanche que de la neige, recouverte de très petites plumes presque semblables à de la fourrure au toucher.
Edward faisait maintenant dans les six à sept mètres de haut. Six grandes ailes sortirent de son dos, deux paires blanches avec une paire noire entre les deux. Ses pieds n'existaient plus mais ses jambes se terminaient en se séparant en quatre serres. Les doigts étaient maintenant présents au nombre de quatre eux aussi, avec des griffes particulièrement imposante à la "main" gauche. Pour terminer la transformation, trois très grandes plumes apparurent en guise de queue. Elles faisaient bien dans les quinze mètres de long.
En rouvrant ses yeux, il revint enfin à lui même. Et il était lui aussi devenu un Kazeirnero. L'Impératrice était tellement intriguée qu'elle avait reprise forme humaine.

Et bien ma jolie, je sais pas ce que tu m'as fait mais merci beaucoup ! Tu viens de créer le Kazeirnero de la Folie !

L'autoproclamé Kazeirnero de la Folie se permis de lui mettre une claque sur les fesses avec une de ses plumes, avant de lui attraper le bras droit et de l'envoyer très loin, assez loin pour qu'on ne la voit plus. Il rattrapa ensuite les deux autres Kazeirneros, enfonça la tête de l'Empereur dans une cascade d'acide qui devint solide, provoquant la "décapitation chimique" de ce dernier. Pour le Maréchal, il n'y eu pas de combat, puisque cet ennemi décida de partir sans rien dire.

C'est à ce moment que la ville arrêta de trembler. Le pouvoir de la Folie d'Edward contrait le Chaos. Les bâtiments encore au sol se réunirent au centre, avec une sorte de Château, ou plutôt une imposante Citadelle, qui apparu de nulle part là où la Boîte était. Edward Dubaern s'approcha alors de son "sauveur", et lui tendis les griffes.

Edward Dubaern, amigo. C'est quoi ton nom ?

Alors qu'il était occupé à fabriquer des chiots en crème glacée pour sa nouvelle capitale du Chaos, il avait entendu un gros bruit et vu des grands trucs s'approcher. Pas effrayé pour un sou, il avait aussitôt fait des versions miniatures de ces grands trucs, qui lui donnaient un sentiment étrange. Il avait déjà vu des choses similaires avant...? Oh, après tout, il avait probablement déjà fabriqué tout et n'importe quoi là-dedans. Il avait même inventé de nouveaux atomes alors pourquoi pas! Les figurines fondirent pour former une mare de pudding pâteuse, pendant qu'en bas il y avait du grabuge. Un quatrième grand truc venait d'apparaître de nulle part. Il adorait l'imprévu mais pourtant il n'était pas trop d'accord avec cet évènement-ci. Combien de ces trucs y avait-il? Quatre? Douze? Trois c'était déjà beaucoup. Il détestait les choses qui se ressemblaient. Tout devait être rigolo et original, sinon à quoi bon créer?

Il décida de mettre à profit le pudding de Kazeirnero, et le transforma en une substance destructrice. Un truc qui pourrait tuer un autre truc et si possible dans d'atroces souffrances. C'était toujours marrant de voir quelqu'un se tortiller en couinant comme un hamster décapité. Ou peut-être qu'il confondait avec les burgers à pois roses.
Son acide fait maison défonça aussitôt le plancher. Son joli plancher! Oh, tant pis, on ne fait pas d'omelette sans casser des merguez. En-dessous, il vit le quatrième truc empoigner un des autres trucs et lui mettre la tête droit dans sa préparation. Mais c'est qu'il avait de la ressource, le gars! Il éclata de rire, et se métamorphosa à nouveau. Ça faisait trois minutes qu'il était un cornet de glace et il commençait à s'en lasser.

Une épouvantable figure humanoïde dépourvue de jambes et à dix bras ouvrit des mains dans lesquelles se trouvaient des globes oculaires jetant des regards joyeux aux alentours. Sur la tête du monstre s'ouvrirent une douzaine d'yeux répartis autour d'une bouche énorme remplie de crocs monstrueux. Une crinière noire fleurit sur le sommet de son crâne. Pour finir, il déploya des ailes qui ressemblaient plutôt à d'énormes pattes d'araignées sans aucune capacité à voler. Mais il s'en fichait: s'il appelait ça des ailes, alors ça faisait un travail d'ailes.
En parlant d'ailes, le gagnant du combat arriva justement en se servant des siennes et lui dit plusieurs mots. Le monstre utilisa son énorme bouche souriante pour se présenter à son tour.

JE SUIS TON PIRE CAUCHEMAR! hurla-t-il à plein poumons. L'onde sonique terrifiante fit trembler le sol autour de lui, et les pauvres soldats de l'armée de Dubaern en eurent probablement les tympans percés.

Nan, en fait j'm'appelle Illusion. reprit-il d'une voix bizarre qui changeait sans cesse de ton. Il avait sans doute des cordes vocales très flexibles. En supposant qu'il ait des cordes vocales.

Comme il n'était pas un vilain pas beau, il décida de compenser la perte auditive des soldats en les gratifiant d'une seconde paire de jambes. Et puis en plus, c'était à chaque fois des paires différentes! Mais ils se mirent tous à crier. Ils devaient être jaloux des jambes des autres.