[EVENT][WTF][OBLIGATOIRE] Attention aux mains.

La Muerte, un certain Jeudi d'hiver 2039. Il y avait peu de clients ces derniers jours. Probablement à cause de l'épuisement des stocks de boissons chaudes. Qui voudrait boire un alcool gelé par des températures telles que -20°C, après tout ? Le vent venait de ce morceau de continent, qui, tel la Grande-Bretagne, était physiquement détaché du reste par de l'eau. Les rumeurs parlaient de record exceptionnels cette année, avec du -75°C là bas. Le vent venant de ces endroits, il n'était pas étonnant d'être bien en dessous du 0°C.
Lorsque la porte s'ouvrit, rien. Le Gérant pensa alors à un coup de vent ou à la farce d'un enfant, mais il senti une étrange présence...
Pour la première fois, il avait l'impression d'être observé et cela ne lui plaisait pas du tout. Une main d'os frappa alors le comptoir, comme si quelqu'un d'épuisé venait s'appuyer. Mais d'une certaine façon, la main semblait comme intangible. Il y avait comme d'autres mains, de couleurs jaunes, bleues et rouges qui apparaissent et disparaissaient de temps à autres, remplaçant certaines parties des os à des endroits décalés.

Hey l'ami, quel est ton nom ?

Traduction : Je ne sais pas. Je ne sais plus. Et vous. Votre nom. Je veux le savoir.

Ces phrases étranges résonnèrent violemment dans sa tête, en même temps qu'elles apparurent devant lui. Il avait l'impression de le connaître. De l'avoir déjà vu. Mais où ? Et qui ? Pour le moment, la seule chose à faire était de le comprendre et de lui parler. Après avoir sorti un ordinateur pour traduire les écritures qu'il voyait au dessus du comptoir.
Je me prénomme Le Gérant. Je sens que tu es incomplet, mon ami. Reste dans mon bar, je pense pouvoir t'aider.

C'est alors qu'il sorti un téléphone et envoya une multitude de textos à différentes personnes, susceptibles de l'aider tel que Zeta ou Ereshi ou alors en cas de dernier recours comme Ameru et Saigo.

Comme d'habitude, la reine des robots était dans sa salle du trône. Elle examinait les derniers rapports de ses robots de combat. Avec la guerre qui approchait, il valait mieux être préparé... Elle n'aimait pas ça mais elle ne pouvait pas rester sans rien faire alors que son Créateur devait défendre sa capitale.

Un robot messager déboula dans la pièce à toute allure. D'habitude, ils avaient un filtre pour empêcher les spams... Mais un frisson parcourut l'échine de la dirigeante. Et si c'était un message à propos d'une catastrophe? Si Tetralzyne était tombée? Non, non, impossible. Impossible... Elle se leva rapidement et saisit le robot entre ses mains.


A l'attention des personnes concernées,
Amenez en vitesse vos fessiers à La Muerte. Il y a une urgence.
Et si vous ne voulez pas venir, la maison offre la boisson.
En espérant que vous veniez.


Ereshi leva un sourcil. Elle ne savait pas vraiment si elle devait considérer cela comme un canular, un spam élaboré, une publicité mal faite ou une véritable urgence...
Jusqu'à l'instant où elle vit quels étaient les destinataires. La moitié des grands noms du Waisukeï étaient concernés.
Pour que Le Gérant fasse un e-mail aussi étrange et qu'il l'envoie à la royauté, alors c'était vraiment une urgence. La reine se leva aussitôt et... toucha sa Chronite.
Après tout, c'était une urgence, il fallait être là le plus vite possible... Alors autant de pas perdre de temps.

Un minuscule aéronef blanc bleuté se posa directement sur le toit d'un immeuble à côté de La Muerte, sans autre forme de procès. Les parkings du Noiturloze étaient toujours bondés, après tout.
Ereshi sortit de son véhicule, sauta du haut du toit et atterrit en douceur grâce à ses pouvoirs de lévitation. Puis elle effleura sa précieuse pierre et rendit au temps son écoulement normal, avant d'entrer dans le bar.

La première chose qu'elle remarqua était les étranges mains squelettiques, percées d'un gros trou en leur centre, qui flottaient doucement dans toute la pièce. On aurait dit un cours de langue des signes dédié à des fantômes, ou quelque chose comme ça... Voire pire...
Elle resta interdite un instant, jusqu'à ce que Le Gérant s'approche d'elle, un sourire un peu triste aux lèvres.

Salutations, Ereshi. Tu viens pour l'urgence ou pour la tournée gratuite?
Ai-je l'air de quelqu'un qui boit? répliqua-t-elle un peu froidement. Elle sentait une présence étrange. Cela lui faisait... mal. Elle sentait quelque chose qui ne devait pas être là et cela l'effrayait. Mais elle sentait aussi une grande mélancolie... Comme si une sorte de chagrin rampant emplissait l'endroit. Que se passait-il?

Traduction : Tout est sombre. La nuit ne finit pas. Il n'y a plus de photons. Dites-moi votre nom.

La reine ressentit un choc. Les mains dansaient autour d'elle pour former des dizaines de formes étranges... et une voix terrible résonnait dans sa tête. Le Gérant aussi semblait avoir entendu. Il lui prit doucement le bras et la mena jusqu'au comptoir, où deux mains d'apparence plus... solide semblaient... attendre?

Que... Que se passe-t-il?
Apparemment il trouve qu'il fait trop sombre. Et il aimerait savoir qui tu es.
Il...? Il ne... vient pas de notre monde, n'est-ce pas?
Ouaip. Réponds-lui.

Les deux mains à peu près tangibles s'étaient réunies comme si leur propriétaire attendait quelqu'un. Posées sur le comptoir, elles ne semblaient pas hostiles...

Je... Je me nomme Ereshi. Je suis... Je suis ici afin d'aider.

L'étrange apparition sembla se détendre.

Au tour du Roi de Tetralzyne d'arriver. A peine avait-il reçu le message qu'il était venu, sans même lire le contenu.
Voyant les mains squelettique, il ne pus s'empêcher de chanter...
Spooky Scary Skeleton ! Too scary for me.

L'être aux mains sembla d'un coup sur ses gardes.
C'mon buddy. Je vais pas te tuer. Je peux pas tuer les morts.

Le Gérant lui fit une jolie marque au niveau du ventre avec un manche à balai.
Ce n'est pas drôle du tout, Edward. Trouve un moyen de l'aider.
L'aider en quoi, au juste ? Et c'est QUOI ce machin ?

A ce moment précis, Le Gérant pris le Dubaern par le col et le souleva. Ce dernier était tétanisé.

C'est un "monstre". Mais je vais finir par croire que le vrai monstre ici, c'est toi. Bien ! Homme aux mains, que peux tu nous dire sur toi ? dit-il d'un non joyeux en reposant le Kazeirnero au sol.

Je... Une chute. Je me souviens... D'être tombé. Et ensuite le noir. De plus en plus noir. Toujours plus noir. Qu'en pensez vous ?

La suite de mains et de symboles semblait aussi provoquer des sons à peu près compréhensible, pour Le Gérant tout du moins.
Oh mon Dieu...C'est vraiment toi, l'ami.

Ereshi avait très rapidement voulu foutre une gifle à son Créateur. Son comportement était indigne d'un roi. Cependant elle se retint. Mettre un baffe à la personne qui vous créé est une conduite tout à fait indigne d'une reine.
Elle ressentit un frisson quand les... paroles de l'être étrange semblèrent plonger Le Gérant dans la mélancolie. Il connaissait cette personne? Pourquoi venir ici, à La Muerte? Avait-il senti la présence de la personne qu'il connaissait dans ce monde?

Les pouvoirs de cette entité semblaient très puissants. Ils résonnaient dans la tête de la dirigeante. C'était... un sentiment extrêmement complexe à décrire. Comme si tout ce qu'il y avait dans leur monde était repoussé par cet homme qui ne devait pas être là... qui n'avait pas sa place dans leur réalité.

Ereshi s'approcha doucement du "monstre", et tendit doucement sa main, espérant que son geste ne serait pas interprété comme une menace. Les mains s'envolèrent lentement - elles avaient tout de même l'air de se trouver au bout de deux bras invisibles. Puis elle put lui serrer la main comme il se devait, bien qu'elle sentait chacun de ses os trembler. Cet être était définitivement... perdu. Comme s'il n'était même plus censé vivre. Bien sûr, il ressemblait à un squelette, donc il n'était peut-être pas forcément vivant... Ou bien l'était-il?

Pardonnez le comportement de mon Créateur. Je tiens à vous faire savoir que je ferai tout ce dont je suis capable pour vous aider. Je vous le promets.

Il lui semblait avoir une sorte de sympathie pour ce mystérieux inconnu. Il était dans un monde dont il ignorait tout et il fallait l'aider. Un peu comme elle, en somme...

Edward devint beaucoup plus sérieux après s'être fait réprimander par Le Gérant.
Son manteau disparu et laissa place à sa longue blouse noire, toujours accompagné de sa chemise blanche et de sa cravate orange cela dit. Ainsi que de son éternel jogging rouge et noir.

[hors rp]Sérieusement Edward même moi j'ai un meilleur sens de la mode. Cravate et Jogging quoi, Oh My G'...[/hors rp]

J'ai pas été très réglo, désolé. C'est pas tout les jours facile d'être la Folie. dit-il, mangeant des frites sorties d'on-ne-sait-où, avec une main tremblante et le regard fuyant. Une fois calmé, il se tourna vers le propriétaire de La Muerte.

Tu a compris ce que j'allais demander, hein ?
C'est une très mauvaise idée. lança-t-il, provoquant un silence très pesant.
Et c'est pour ça que je l'approuve à six-cents-soixante-six pourcents !

Tout souriant, il se transforma en Kazeirnero mais resta aux alentours des deux mètres de hauteur, histoire de ne pas endommager le bistrot. Conformément à ce qu'il avait compris, il attrapa les deux mains les plus tangibles et les éloigna au possible. Il y avait une limite. De cette limite il définit l'envergure de l'être, et s'il avait un jour été humain ou ne serait-ce qu'humanoïde, cette envergure était aussi sa hauteur.

Il trouva quelque chose aux alentours des 1m85. Utilisant le pouvoir de la Folie en caressant du bout des os de son bras droit, il réussi à rendre les mains et bras totalement tangibles. Le torse commençait à apparaître, de même que pour les jambes et la tête, dont on pouvait voir un sourire et le bas des yeux, dont l’œil gauche fendu qui rejoignait la bouche.

C'est peut être trop rapide pour vous. Asseyez vous. Reposez vous. Mais laissez vous faire.

Traduction : Que faîtes-vous ? Est-ce de la... Magie ?
Je vous rassemble. C'est tout. Enfin, j'essaye. Ne stressez surtout pas. Vous risquez aussi d'avoir une remontée de souvenirs. J'espère qu'ils vous serons agréables. Et oui, on peut considérer ça comme de la magie.

Soudain un grand fracas se fit entendre provenant de la porte d'entrée. Ce bruit, c'était la description que Kurorai donnait à la discrétion. t alors qu'il venait de défoncer la porte avec un violent coup de pied il hurla avec un doigt dans une narine.

Yo les bouseux j'ai reçu la missive alors elle est où la bibine gratuite !?

Une fois l'entrée fracassante passée, Kurorai vit l'étrange créature qui se tenait au bar et plus que troublé par cette vision (et par la vision de son patron en Kazeirnero qui le rendez beaucoup plus impressionnant qu'à l'accoutumé puisque même Kurorai qui n'avait pas un sens de la mode très développé trouvait que Zeta s'habillait comme un manche) il se plaqua contre le mur montrant du doigt la forme inconnue balbutiant:

Waouh ! C'est quoi ce bordel !? Qu'est-ce que c'est que ce truc !? Et il est où mon verre !? Et c'est quoi ce tru...

Mais avant même de terminé sa phrase, il se rendit compte que la personne devant lui, lui parler en faisant de drôle de signe et entendit sa voix directement dans sa tête.

La porte d'entrée valdingua vers la reine de Mirrirmina qui se baissa juste à temps pour éviter les gonds. Elle jeta un regard courroucé vers le nouvel arrivant, juste pour réaliser qu'il s'agissait de ce fou furieux qui s'était métamorphosé en une créature non identifiée lors du tournoi de Tetralzyne. Un souvenir assez marquant pour la reine qui aurait bien voulu comprendre ce qu'était ce spécimen de Wabizua avec une mutation génétique assez fortement prononcée...

Ereshi secoua la tête pour reprendre ses esprits. L'inhibiteur recommença à travailler. Elle se sentait bien plus calme, et certainement prête à supporter un malandrin comme Kurorai. Mais alors qu'elle allait questionner Le Gérant sur le choix des destinataires de son invitation, l'étrange entité "parla" à nouveau. Malgré les sensations un peu désagréables que cela causait, elle commençait à s'habituer.

Traduction : J'ignore qui vous êtes. Calmez vous. S'il vous plait.

Son cerveau se mit à tourner à toute vitesse. Rapidement, elle fit des rapprochements entre les lettres.
Monsieur Kurorai, calmez-vous, s'il vous plaît. C'est tout ce que notre invité souhaite. Par ailleurs, si vous pouviez vous présenter...
Son regard se reporta sur l'homme qui parlait en mains. Sa silhouette se faisait de plus en plus visible. Il semblait enveloppé dans un long manteau. Cependant, son visage restait toujours invisible...

"A l'attention des personnes concernées,
Amenez en vitesse vos fessiers à La Muerte. Il y a une urgence.
Et si vous ne voulez pas venir, la maison offre la boisson.
En espérant que vous veniez."


Dracke était pour le moins impressionné, il venait tout juste d'acheter ce portable et il n'avait même pas eu le temps d'activer la carte SIM qu'il recevait déjà un message… En fait, il n'avait même pas encore mit la batterie de l'appareil.


Mais bon, si on lui proposait de la bibine gratos, il n'allait pas se gêner pour venir ; vu que son téléphone s'était de nouveau éteint juste après réception du message, le wabizua dû rentrer dans un web-café pour rechercher, sur l'équivalent waïsukéen de google-earth, la position exacte du bar.


Une fois cela fait, il réfléchit aux options qu'il avait. Quelque-soit le moyen de déplacement qu'il choisisse pour venir, le voyage lui prendra au moins quelques heures ; à moins qu'il ne tente la téléportation, mais il n'avait aucune idée de si cela marcherait. En effet, se serait la première fois qu'il tente une TP Longue Distance depuis son arrivée au Waïsukei, et vers un endroit qu'il n'a jamais visité en plus ; ça allait lui demander un paquet de concentration…


Mais bon, ça restait de loin le moyen le plus rapide, il s'assit donc en tailleur, ferma les yeux et commença à se concentrer.


Une demie-heure plus tard il n'avait toujours pas bougé, un employé du café s'approcha de lui pour lui demander ce qu'il était en train de faire quand il disparu soudain ; réapparaissant sur l'un des tabourets du bar de la Muerte, il déplia ses jambes qui s'étaient engourdies et s'écria à l'attention du barman :

« Une despé sans glaçons s'il vous p... »

Son sang se glaça d'un coup tandis qu'un surpuissant flot de tensions, d'énergies et d'émotions mêlées et provenant de tous les côtés l'assaillaient ; il fit un tour complet sur son siège pour comprendre et vit pêle-mêle une Ereshi visiblement très inquiète, un kazernero dont il identifia la signature énergétique comme étant celle de Zeta Lastime, un vieil homme qui dégageait une puissance effarante, surpassant clairement celles des deux êtres précédemment cités et une créature qui semblait être partout et nulle-part à la fois, un être dont le corps n'était que partiellement tangible…


Ah, et il y avait aussi un autre mec qu'il n'avait jamais vu, mais bon celui-là avait l'air d'être normal et ne capta pas vraiment son attention.


Le visiteur prit une bonne minute pour assimiler mentalement tout ce qui l'entourait. Il commença par s'habituer à l'atmosphère particulièrement tendue et violente causée par la présence d'autant d'êtres surpuissants et paradoxaux dans une pièce close (enfin, plus aussi close depuis que la porte avait volé mais bon); une fois qu'il commença à ne plus se sentir agressé par ce climat, il essaya de comprendre ce que faisait le roi de Tetralzyne. Apparemment, il utilisait les pouvoirs de sa folie pour donner une consistance à peu près tridimensionnelle à l'hérésie scientifique dont Dracke devina qu'il devait être l'« urgence » dont parlait ce fameux message ; la-dite urgence commençait justement à prendre une apparence discernable et le visiteur crû y reconnaître une sorte de slenderman squelettique aux mains trouées et drapé d'une sorte de manteau. Il ne fut pas particulièrement surpris d'une telle apparence mais c'est sa signature énergétique qui lui coupa le souffle lorsqu'il la ressentit : Une énergie totalement inconnue, quelque-chose qui ne ressemblait à absolument rien de ce qu'il connaissait ; peut importe de quel monde venait cette créature, ni lui ni Greendragon n'y avaient jamais foutu les pieds. C'était un être unique. Une existence qui dépassait même la compréhension du voyageur, et, pour la première fois depuis des siècles, peut-être même depuis des millénaires, il avait peur.

Pendant que le pauvre Dracke se calmait, la fameuse bière était arrivée devant son tabouret. Pour Kurorai, un verre de vodka concentrée pure.

L'ami, essaye de parler. Mais de vraiment parler. Ta bouche commence à réapparaître. Tu devrais être capable d'émettre des sons. Et honnêtement, lire du Wingdings me lasse, à force.

Traduction : Dommage pour toi. Aurais-tu...Un mal de crâne ?
Arrête ça tout de suite l'ami.

Un rire se fit entendre depuis le fond de la pièce. Mais non, ce n'était pas une nouvelle présence, mais juste que la voix de la créature venait du fond du bar malgré sa bouche présente au comptoir. La logique est décédée depuis longtemps les enfants.

Le Kazeirnero semblait soudain choqué. Ses yeux étaient écarquillés et visaient le vide.
Hey, le squelette...Je viens de tout voir. Du début à la fin. Toutes les possibilités. Je...Je suis désolé.

Le cerveau d'Ereshi s'arrêta soudain de fonctionner pendant un instant. Venait-elle d'entendre une... blague? De la part d'un être éparpillé dans toute la pièce? Qui faisait à peine partie de leur réalité? Venait-il de... plaisanter?
Mais... Mais sa situation n'avait rien de drôle! Pourquoi riait-il, ou essayait-il de... détendre l'atmosphère.
... Elle était stupide. Elle était tellement stupide. Evidemment qu'il ne voulait pas être traité comme une poupée de chiffon. Il était peut-être éclaté dans leur monde mais il essayait de les faire rire. La joie de vivre pouvait aider cette personne. Il fallait être heureux et le rendre heureux. Le soutien moral était aussi important que le soutien physique ou scientifique.

"Clic", fit son inhibiteur cérébral.

Elle avança silencieusement vers la silhouette assise au comptoir, toussa un peu et annonça:
Je vais vous donner un coup de main.
Une onde indescriptible parcourut la pièce. L'homme, un peu perplexe au premier abord, se mit soudain à rire. Ereshi commença elle aussi à sentir un sourire apparaître sur sa bouche.
Et, et, surtout, ne soyez pas effrayé de tomber sur un os!
Le squelette vibra à nouveau, tandis que la reine des robots laissa échapper une exclamation joyeuse. Allez, allez, elle commençait à avoir le tempo!

Kurorai sirotait son whisky se demandant ce qu'il se passait et dans quel bordel il s'était encore fourré. Une fois le verre vide et l'humour mort, il s’avança vers le comptoir le verre toujours à la main et s’assit sur le siège à la droite de l'homme qui venait d'arriver en se téléportant (il n'était pas surpris par son arrivé car depuis qu'il avait rencontré Zeta il avait vu bien pire), il posa son verre sur le comptoir et se tourna vers le personnage mystérieux comme si de rien n'était:

Sinon dis-moi pourquoi t'es là et tu veux quoi ? Parce que moi je sais que je suis là pour faire MAIN BASSE sur la whisky mais et toi ? T'es venu pour passer un appel OScours ? Tu sais je ne suis pas du genre à avoir LE CŒUR SUR LA MAIN mais je peux toujours aider l'ami, à moins que tu ne trouve mes propos peuvent paraitre OStentatoires...

Kurorai s'esclaffa tapant le dos de son voisin de gauche attendant le ressentit de son auditoire...

L'homme ne parlais plus. Il semblait attendre, avec un grand sourire. Soudain, son corps se rassembla entièrement. Le squelette était grand, avec les os lisses, mis à part à la tête où deux fissures étaient présentes, une partant du haut de l’œil droit jusqu'en haut du crâne, et une autre du bas de l’œil gauche jusqu'à la bouche.

Allez, vas-y. Plus besoin de jouer avec tes écritures, n'est-ce pas ?
En effet...Je vous remercie tous. J'ai récupéré un corps, mon corps, que je n'avais pas senti depuis...Des années et des années.

L'homme regarda toutes les personnes présentes les unes après les autres, avec un sourire qui faisait chaud au coeur. L'un de ses yeux, ou plutôt, orbite, s'illumina d'orange et l'autre de bleu.

Ereshi avait couvert sa bouche avec ses mains. Des étoiles brillaient dans ses yeux dorés. Cela faisait très longtemps qu'elle n'avait plus ressenti cette émotion, mais elle la retrouvait, et se souvenait à quel point cela lui avait manqué.

Son coeur battait fort dans sa poitrine, et semblait se réchauffer. Elle avait l'impression qu'il était couvert de sucre chaud - bien que c'était hautement impossible, mais elle s'en moquait, c'était la seule analogie satisfaisante. Elle sentait, derrière ses mains, un sourire grandissant, qu'elle allait bientôt avoir beaucoup de mal à cacher. Elle allait bientôt devoir investir dans un rideau pour pouvoir sourire tranquillement, ce comportement n'était pas digne d'une reine, plutôt d'une jeune adolescente...

Elle ne devait surtout pas parler. Surtout pas, sinon elle allait dire quelque chose d'idiot, se couvrir de ridicule devant des personnes importantes, elle ne pouvait pas laisser ce sentiment de pure joie s'emparer de sa psyché, elle devait résister...

C'est magnifique... murmura-t-elle presque sans s'en rendre compte.

Bon... Ca pouvait aller.

Pendant qu'il descendait sa bière, Dracke était parvenu à se calmer, les blagues pourries des autres "invités" et le fait que le visiteur ait enfin un corps tangible - ce qui permettait de mieux ressentir sa puissance que lorsqu’il flottait tout autour de la pièce - avaient aidé le wabizua à se remettre les idées en place ; et en plus il comprenait enfin ce qu’il disait !

« Bon, alors, est-ce que vous pouvez nous expliquer quel est votre problème ? Je ne sais pas si vous l’avez déjà dit aux autres mais moi je n’en ai oscune idée. Vous aviez juste besoin de récupérer votre corps ou vous avez encore besoin d’un coup de main pour autre chose ? A moins que vous ne souffriez de trou de mémoire ? Dans tous les cas, la chance vous sourit, vous êtes tombé sur des êtres particulièrement balaises ; quelque-soit votre problème, on pourra probablement le résoudre en un tour de main. Alors n’hésitez pas à demander. »

Il respira un bon coup, les jeux de mots pourris, y avait que ça de vrai ! Maintenant qu’il était enfin parfaitement calme et détendu il allait pouvoir s’atteler à fond au problème, et au passage, peut-être apprendre des choses sur ce mystérieux individu.

Fried entra dans le bar comme si de rien n'était en disant:

Désolé de mon retard messieurs mais je devais finir quelque chose avant de pouvoir venir et j'ai enfin fini. Il regarda l'assemblée puis dit en s'asseyant et en soupirant:
Au moins je suis venus, et c'était pas gagné. Je pourrais avoir une bonne bière brune s'il vous plais.
Puis il observa tout le monde et ainsi remarqua la suite.

Ameru volait sous la forme d'un oiseau chaud donc d'un phœnix et arriva en vue du bar. Elle décida de rentrer et donc se transforma en fourmi pour passer sous la porte. Puis voyant qu'il y a de la place elle voulu reprendre sa forme précédente mais elle se rendit vite compte que cette créature ne rentrerait pas dans la pièce causant quand même une bonne frayeur à Fried et sans doute à d'autres.
Elle annula donc sa transformation en vitesse mais elle était fatigué, trèèès fatigué, ce qui fit qu'elle ne pris pas sa forme semi-féline mais une forme tout à fait humaine.

Ainsi elle avais l'apparence d'une jeune fille de 8 ans nue classique avec des cheveux blond et des yeux d'un vert profond.

Ainsi elle regarda rapidement les personnes présentes dans la salle et en voyant Dracke... Elle lui sauta dessus sans aucun ménagement en criant presque "Dracke!!!!!!!!" Puis elle se blottie contre lui et s'endormie directement.

Fried lui avait vite mit et activé son casque pour enregistrer les transformations mais avait été pris au dépourvu par la forme finale de la petite et dit donc à Dracke: Vous avez des connaissances intéressantes mon cher. Comment vous appelez vous?

Kurorai qui était pompette assista à la scène plus que surprenante mais à cause de l'alcool qui altérer grandement sa mémoire il ne se souvint pas de la jeune fille qu'il était pourtant sûr d'avoir déjà vu.

Il s'absenta dans la hâte car il avait une envie pressante de se rendre au toilette pour y dégobiller le surplus de Vodka qui lui était monter à la tête. Cinq à dix minutes plus tard il sortit des toilettes en profitant au passage pour se passer de l'eau sur le visage et quelques gifles sur les joues pour reprendre le peu de lucidité qu'il avait en entrant dans le bar.

Pardon les gars, je crois bien qu'il va me falloir un autre verre pour faire passer celui-la. Oh et sinon Skelletor, moi c'est Kurorai et toi? Et pendant qu'on y ait tu pourrais nous expliquer tout ce bordel parce que je ne sais pas si c'est l'alcool ou la situation mais je ne comprend rien de ce qui est en train de se passer

Il se rassit à sa place, posa ses coudes sur la table et sa main sur son verre puis jeta un regard en direction de l'inconnu qui avait à présent une forme tangible en l'attente d'une réponse. En cas de problème, il vérifia la position de son arme en tâtonnant pour le cas où il y aurait un souci et il se rendit compte avec stupeur qu'il avait oublié sa lame dans ses quartiers. Il se frappa le front avec la paume de sa main et pensa si fort que les mots sortirent inconsciemment de sa bouche:

Oh le con, j'ai oublié mon arme ! Oh le con le con le con !