[PAST][FIGHT]Un Phénix plutôt rare... (fr. Reiner)

"Encore une journée aussi palpitante que le pouls d'un cadavre." pensa le dirigeant Tetrale, assis sur le rebord de sa fenêtre en aiguisant sa faux à l'aide de sa seule main.
Depuis la dernière guerre, contre Anvil, Ryukan et Kaiquarai, la vie avait repris son cours. Peu de choses intéressantes se passaient dans son pays. Ni même sur son continent.
Lassé de ses activités de Roi et de combattant, il décida de prendre quelques vacances sur Terre, dans ses protectorats. Il ne se fit pas prier pour boire énormément dans presque tout les bars qu'il croisait.

C'est lors de sa troisième semaine de vacances, alors qu'il venait d'arriver à Tokyo, qu'une délégation Sovétique l'attendait à l'aéroport.
Qu'est-ce que vous foutez ici, les russkofs ? C'est le Japon à ce que je sache. lança Edward Dubaern.
Nous le savons bien, monsieur. Mais nos services secrets ont capturés un Nerango...Comme vous le savez, notre pays n'autorise pas aux non-humains de venir sans visa ou passeport venant de votre royaume ou de ses protectorats.
Et...? En quoi ça me concerne ?
Il s'agit d'un Nerango assez violent. Nous peinons à le maintenir dans une de nos bases et nous craignons que sans votre aide, il ne mette une partie du pays à feu et à sang.

Soupirant et lâchant un "Les soviets sont devenus des tapettes.", il accepta finalement de se rendre dans la fameuse base militaire où était le phénix. La base était vraiment reculée de tout, malgré qu'elle soit aux abords de Moscou. Un vent plus que glacial coupait l'air. Mais pourtant, le Kazeirnero ne semblait pas affecté. Le roi ne le dérangeait pas malgré sa tenue pourtant légère, et la neige fondait sous ses pas.
Arrivé dans la cour principale, il remarqua plusieurs lignes de soldats visant un même homme. Vingt-sept militaires gisaient au sol, et deux Armata T-14 étaient totalement hors service. Poussant les russes, Edward se dressa devant le fauteur de trouble.

Tu déranges mes vacances, petit. Qu'est-ce que tu branles ici ? dit-il d'un regard noir, pendant que petit à petit, l'air se réchauffait, le vent esquivant de façon surnaturelle la base militaire, et une pression des plus incroyables se faisait sentir.

"Qui c'est celui là ?" pensa alors Reiner, d'un regard aux sourcils froncés à peine visible sous l'armure d'acier qui semblait recouvrir la totalité de son corps, tout en se mettant en garde, le regard fixé sur Edward, personnage lui semblant bien trop détendu pour se permettre de ne pas y prêter attention. Il s'avança alors de plusieurs pas, sur un rythme lent, observant celui qui allait peut être devenir son adversaire.

Les mains dans les poches tels un adolescent, les yeux fermés avec la tête légèrement baissée, et le dos courbé, Edward laissa son interlocuteur s'approcher. C'était un Nerango, d'accord. Il n'avait rien à faire là, d'accord.
Le Roi, normalement, l'aurait juste téléporté ailleurs. Cependant, les quelques morts dans la base n'allaient pas passer inaperçu, et en tant que leader d'une grande nation Waisukïenne, s'il n'agissait pas, c'était son pays tout entier qui allait recevoir de nombreuses critiques.

T'as 2 secondes pour t'arrêter et même reculer d'un pas. chuchota-t-il.

Rouvant les yeux après avoir entendu d'autres bruits de pas, il remarqua que l'homme ne s'était pas arrêté et en plus de ça, s'était mis en garda.

Tu me fais chier. Dernier avertissement.

Soupirant, le politique se redressa et, la tête légèrement en arrière, regardant Reiner comme s'il était moins important qu'un animal.

Reiner s'élança alors sur Edward, d'une grande vitesse suite à un fort appui au sol. Tentant de lui mettre deux coups de poing, le droit visant son visage et le gauche visant son thorax. Le regard de Reiner était empli d'une profonde haine envers Edward, bien qu'il ne le connaisse pas et viens de le rencontrer. Sûrement cette attitude hautaine, cette façon de parler aux autres comme s'ils ne représentaient rien. pensant par la suite Pensant, pendant que ses poings approchaient leur cible "Quelque chose cloche...Faut que je le neutralise rapidement celui là.".

Son regard était devenu inexpressif en voyant l'autre s'élancer droit sur lui. A l'instant où les coups allaient réussir, Edward disparu avant de réapparaître, derrière Reiner, entrain de vérifier si tout les militaires au sol étaient morts. Deux d'entre eux étaient encore en vie.

Vous, allez pas claquer pendant que je m'occupe de ce gamin.

Les blessés s'entourèrent alors d'une aura orangée pendant que leurs blessures se refermaient. L'air, quant à lui, était maintenant à presque vingt degrés, forçant tout le monde à retirer leurs manteaux et même leurs pulls pour certains, la chaleur se faisant insoutenable dans la base.

Je sais pas ce qui se passe dans ta tête, mais t'es vachement loin d'être à mon niveau. Je suis gentil, je te laisse une ultime chance d'arrêter tes conneries.

Avec ces mots, le regard du Kazeirnero était devenu extrêmement dur et pesant, assez pour que certains des spectateurs de la confrontation détournent quelques instants leur tête.

Alors que les deux coups de Reiner venaient de frapper le vide, il eu un regard surpris. Se retournant rapidement en pivotant sur son talon droit dès qu'Edward repris la parole. Le Nerango analysait la situation, tout comme son adversaire semblait le faire. En un cours instant, il repris son souffle et s'élança à nouveau vers le Roi, tentant trois nouveaux coups sur ce visage affichant une sévère expression.

Dans un dernier soupir, Edward ferma une nouvelle fois les yeux. Bien avant que Reiner ne puisse le toucher, il lui attrapa la tête avec sa main droite et le lança droit sur un mur, qui éclata en mille morceaux. Ne laissant aucun répit à ce jeune homme ne l'écoutant pas, il lui lança cette fois ci les deux carcasses enflammées de chars traînant lamentablement dans la cour depuis un moment, avant de mettre un coup de pied dans le vide.
Coup de pied qui eu l'effet d'une soudaine rafale de vent, comme si d'un coup, une tornade frappait de plein fouet la position du Nerango avant de disparaître.

T'en veux encore, petit ?

Encore une fois, son expression avait changé. Ses yeux étaient presque écarquillés, et son sourire semblait inhumain. On peinait même à distinguer clairement les contours d'Edward en lui même, comme s'il était recouvert d'une fumée à la fois noire et orange. La couleur noire émanant de ses vêtements et la couleur orange émanant de lui même. Mais malgré cela, son sourire et son regard brillaient, presque comme des phares de voiture à travers un épais brouillard.
Sa posture était pour le moins atypique. Penché vers l'avant, la jambe gauche tendue vers l'arrière, le genou droit plié vers l'avant et les bras ballants, on dirait plus un échappé d'asile qu'autre chose.

Sortant des carcasses de chars en lambeaux et des gravats du mur qu'il avait traversé à tout vitesse, Reiner semblait avoir complètement perdu son armure. Plusieurs plaies qui étaient apparues des suites des violents coups qui venaient de lui être infligés se refermaientd éjà. Reiner, en difficulté, se demanda qui était ce type. Une fois ses blessures soignées, il s'élança à nouveau vers Edward pour tenter un coup de pied, à nouveau en visant le visage.

Tu ne comprends pas ? dit-il, voyant le Nerango se relever.

Tu est.. dit-il, levant sa jambe gauche quasiment à la verticale.

...Beaucoup trop faible. dit-il, abaissant sa jambe comme s'il s'agissait de la lame d'une guillotine, son talon sur l'arrière du crâne de Reiner.

La force développée par ce coup de pied était telle, que depuis Moscou et les villes alentours, on pensait à un tremblement de terre. Le sol entier de la base était recouvert de larges et profondes fissures, certains murs s'écroulant et une partie de l'infastructure militaire tomba dans le sol, qui continuait à s'ouvrir à certains endroits.
L'attrapant par les cheveux pour le jeter sur une partie du sol qui avait été épargnée, le souverain s'approcha à nouveau de lui, mais cette fois, avec un visage à nouveau sérieux, et la fumée avait disparue. Planta une assez grande faux, la sienne, près du visage de Reiner, il le regarda dans les yeux.

Tu dois pas du tout avoir d'éducation pour pas savoir qui je suis. J'suis Edward Dubaern, Roi de Tetralzyne, Kazeirnero de la Folie, Hozeir de la Terreur et Maréchal des Armées du Sol du Synaten. Maintenant, je peux savoir pourquoi t'as buté plusieurs militaires ? Histoire que je justifie ton exécution non-programmée.

Alors que le talon d'Edward se rapprochait rapidement de lui, Reiner proétger sa tête avec ses bras, renforcés par son pouvoir en un instant. Bien que l'impact s'en retrouva affaibli, Reiner n'encaissa pas totalement le coup et fini encastré dans le sol, sentant son bras droit se détaché et le sang couler sur le côté droit de son visage notamment depuis son oeil, crevé par le violent contact au sol.
Reiner, qui était complètement sonné par le premier choc, senti qu'il était soulevé, avant d'être jeté à quelque mètres. Restant allongé au sol quelque secondes, n'entendant que sa propre respiration bien irrégulière, à l'instar de son rythme cardiaque.
Ce dernier s'arrêta un instant lorsque la lame de la faux de son adversaire se planta à quelques millimètres de son visage. Tout en laissant son pouvoir de régénération agir, le Nerango remarqua que la base militaire était dans un état plus que pitoyable.
Surpris, il jeta son regard mélangeant une forte dose d'incompréhension avec une pointe de peur largement écartée par l'adrénaline sur Edward, qui lui n'avait absolument rien.
Reiner se releva alors avec son bras gauche, le droit étant toujours entrain de se régénérer.

Voyant le manque de réponses qu'il obtenait et la détermination de Reiner à toujours se relever, Edward dégagea sa faux du sol.
Un militaire s'approcha d'Edward, et commença à lui faire des reproches. Il fut terrifié et mourut presque sur place en croisant le regard du Kazeirnero, qui arborait une expression tellement dure que les plus grands Hommes en perdraient tout leurs moyens.

Tu crois quoi, salopard de soviet ? Qu'arrêter un Nerango ça se fait comme vos tafioles qui respectent pas vos petites lois ? Chez moi, je me bats beaucoup plus sérieusement, tu vas avoir une mini démonstration.

Regardant à nouveau Reiner, Edward ne prononça que quelques mots tout en utilisant ses pouvoirs pour totalement soigner Reiner, faisant même apparaître à nouveau l'armure qu'il avait au début.
Je vais me défouler un coup sur ta gueule, et après, tu répondras à mes questions. J'pourrais même éviter de te buter. Enfin, si je suis d'humeur.

Le temps d'un clin d'oeil, un sifflement puissant avait presque rendu sourds tout les humains présents, tandis que le partie supérieure du corps de Reiner se détachait lentement de ses jambes. La faux d'Edward, elle, servait maintenant de support sur lequel le Roi s'était assis, tandis que la lame était devenue rouge de sang.
Bien avant que le corps du Nerango ne touche le sol, il se pris un coup de pied d'une violence inouïe, infligeant à nouveau de lourds dégâts à la base. Cette fois, il n'allait pas vers le sol, mais plutôt vers le ciel.
En quelques secondes, Reiner était au niveau des nuages, et son adversaire l'y attendait déjà.

Hyel'Thai.

A ces mots, un éclair orangé frappa l'homme de plein fouet, retombant au sol et au passage, rasait ce qu'il restait de la base. Fonçant vers Reiner, Edward reparla quelques peu.

Zaen Jugo, San Taer. Den'Thai !

A peine eu-t-il fini son...incantation, qu'il frappait le Nerango d'un puissant coup de poing dans le torse, coup qui était si puissant que le sol tout autour de la base se fissura, tuant au passage de nombreux animaux, faisant tomber une bonne centaine d'arbres, et mettant à découvert une petite réserve de pétrole.

Zen'Thai.

Rien. Plus rien. La base était à nouveau en parfait état. Les tanks détruits plus tôt étaient réparés, les militaires précédemment morts soignés, les alentours réparés, et même Reiner était soigné. Edward replongea alors la lame de sa faux dans le sol, de façon à avoir le manche de cette dernière bien parallèle au sol pour s'en servir comme "tabouret".

Bon, c'est quoi ton putain de nom ? Et qu'est-ce que tu foutais ici ?